La forteresse de Pensacola... le 29 janv. 1606

Admin Nombre de messages : 490 Date d'inscription : 05/08/2006

Extrait du journal de bord du Capitaine Anne Bonny, à bord du Black Mermaid II.

le 29 janvier, de l’an de grâce 1606 :

C’est en début de soirée que le Capitaine Bat le Bourru lança ses hommes à l’assaut de la Forteresse de Pensacola, Ces Braves se sont jetés avec férocité et rage sur les garnisons ennemis, malheureusement pour les hommes du Capitaine Hollandais, des renforts arrivèrent des hauteurs de la ville et les ont violemment repoussés. Les survivants retournèrent à bord de l'Espadon Argenté pour faire passer le mot aux autres Capitaines de la Compagnie Noire… Il avait réussi à laisser des hommes sur place qui tenteraient de préparer le terrain…Peu sont revenus mais leur courage fut récompenser par un festin qui leur fit honneur.

Plus tard dans la soirée, le Capitaine Odrik arriva faisant rugir la poudre de ses canons pour annoncer la bonne soirée au gouverneur de pacotille… qui ne sera plus pour longtemps…

Par trois fois, les canons du Black Dräaken III ont atteint la forteresse, y faisant une brèche pour que les Hommes du Black Mermaid II puissent s’infiltrer à l’intérieur. L’équipage se sépara en deux pour envoyer la grosse moitié prendre à revers la garnison en état de choc, du fait des salves meurtrières des artilleurs de Finlay. La garnison ne comportée plus que 41 pyrates... tous furent tués, et nous déplorons 13 morts du côté des marins du Black Mermaid.

Anne réussie à s’introduire dans la maison du gouverneur et le surpris en train de quitter l’endroit comme un lâche, une valise débordante d‘affaires et de bijoux divers…

Frederick Moody laissa tomber « ses » effets, dégaina son sabre, le regard plein de haine et de désarrois. Anne, armée de son épée et de sa dague, lui faisait face sous sourciller, cela faisait longtemps qu’un duel à l’arme blanche ne s’était pas présenté, elle était ravie de mettre en pratique son entraînement quotidien avec Edward, parfois plusieurs de ses hommes.
Un sourire se dessina sur son visage lorsque le pyrate se précipita en avant, sa garde complètement inefficace. Anne fit un pas de côté et vînt bloquer son épée dans la poignée du sabre de Moody et le faisant virvoleter plus loin dans le large couloir. Le pyrate n’eu pas le temps de reprendre ses esprits que la lame de la dague s’était enfoncée dans son cou. Il tomba dans un gargouillis de sang mélangé au son de sa voix…
Anne avait la clef dans ses mains… Elle savait ce qu’elle devait en faire, et ressortit quelques minutes plus tard avec des feuilles et des rouleaux de papier sous le bras et la petite valise abandonnée par Frederick Moody. Le sourire aux lèvres !