Les deux Capitaines s'échangèrent une poignée de main.
-"Comme je vous le disais, je me rendais dans vos quartiers mais je pensais flaner un peu sur le chemin. Quoiqu'il en soit, je peux repousser mon départ sans grand mal..."
En disant ces derniers mots, Anne s'approche d'un bureau en bois vernis et sculpté,
-"Excusez-moi un instant."
Elle y ouvre l'écrin qui se situe sur le plan de travail en marbre vert de Marmara et en sort une feuille et une plume qu'elle trempe dans l'encrier, rédige un mot, souffle sur l'encre et plie la feuille. Le sceau de la bague de l'ambassadrice de la CNC vient écraser la cire chaude et ainsi sceller la lettre de son empreinte. Anne se tourne alors l'homme en noir qui était avec elle,
-"Tiens Marcellus, demande à la Coquille de porter ça à Eugène, s'il n'est pas là, qu'il l'attende. Dis aussi à Salha qu'elle m'attende, nous partirons avec la Lanterne."
Anne remarcia le grand gaillard qui salua à son tour la jeune femme et le Capitaine Jérémiah Le Borgne avant de s'éclipser.
Anne revient au près du Capitaine des Zwarte Draken en joingnant ses mains, le visage souriant,
-Alors... le commerce... vaste entreprise que cela !
Chaque ville propose son lot de marchandise. Bien entendu, une petite colonie ne proposera pas autant de diversité qu'une cité mais chaque ville dispose d'un commerce. Les prix varient bien évidemment d'un marchand à l'autre.
Si les marchands ne sont pas réaprovisionés, des pénuries peuvent s'installer et poussent parfois les habitants à la révolte.
Les seuls façons de ravitailler les commerce sont en y vendant les marchandises que nous detenons ou alors d'en faire don à la ville.
Anne s'arrête un instant, regarde Jérémiah d'un air malicieux,
-"Suivez-moi Capitaine, nous serons plus à l'aise assis dans de bons fauteuils.
Si vous voulez bien..."
Les derniers mots sont accompagnés d'un geste invitant le capitaine Hollandais à la suivre.